Règle à calculs circulaire
La règle à calculs est fondée, on le sait, sur la propriété fondamentale des Logarithmes, à savoir que le logarithme d'un produit est égal à la somme des logarithmes des facteurs, que celui d'un quotient est égal à la différence de ceux du dividende et du diviseur.
On conçoit combien sont simplifiés les calculs numériques les plus compliqués (élévation à n'importe quelle puissance, extraction de racines ) en remplaçant les nombres par les logarithmes qui leur correspondent et que l'on trouve dans des tables spéciales.
La règle à calculs évite l'emploi de ces tables grâce aux graduations qu'elle porte et qui sont précisément proportionnelles aux logarithmes des nombres inscrits sur la règle.
On voit qu'il suffit par exemple d'ajouter deux longueurs (opération facilitée par la réglette mobile de l'appareil) pour trouver un produit.
Les règles à calculs droites présentent cependant l'inconvénient d'avoir une longueur limitée, de sorte qu'il arrive
fréquemment que le résultat recherché se trouve en dehors de la règle, ce qui nécessite une manoeuvre supplémentaire.
Aussi a-t-on cherché depuis longtemps à remplacer la règle droite par la règle circulaire dont la graduation est continue, et dont l'encombrement (à précision égale) est beaucoup plus réduit.
Par contre, la règle circulaire est (était) d'un maniement incertain et compliqué, notamment par suite de l'obligation de la tourner plusieurs fois au cours de chaque calcul en vue de lire commodément les chiffres.
L'instrument représenté ci-dessous évite cet inconvénient majeur ; tout en le tenant fixe en main, on lit toujours les numérotations à l'endroit.
De plus, grâce à l'entraînement automatique du curseur, on obtient une soustraction automatique des logarithmes et une seule manoeuvre de va et vient (toujours la même) suffit pour l'obtention des produits comme des quotients toujours au même endroit.
Outre les multiplications et divisions, signalons la lecture immédiate de l'inverse d'un nombre, de son carré, de son cube, de sa racine carrée ou cubique.
Les lignes trigonométriques (sinus, cosinus, tangente) se lisent aussi immédiatement ; il en est de même de la surface d'un cercle connaissant son diamètre, etc.
Cet appareil intéresse tous ceux qui désirent bénéflcier des commodités du calcul logarithmique, mais que rebutaient les complications de manoeuvre, la multiplicité gênante des échelles et l'encombrement des règles droites.